SNIM : 25 milliards pour améliorer le traitement du brut du fer | Mauriweb

SNIM : 25 milliards pour améliorer le traitement du brut du fer

lun, 02/11/2020 - 14:55

Saharamédias - La société nationale industrielle et minière (SNIM) a investi 58 millions d’euros, soit environ 25 milliards d’anciennes ouguiyas, dans un projet destiné à accélérer et développer le minerai du fer brut extrait de la Kédia d’Idjil, près de la ville de Zouerate.

Ce nouveau projet sera inauguré demain lundi par le président mauritanien Mohamed O. Cheikh Ghazouani, un projet qui entre dans le cadre du plan de relance de la société minière mauritanienne, qui constitue la colonne vertébrale de l’économie du pays, après avoir été menacée de faillite ces dernières années.

Il intervient dans la zone de TO 14, l’une des plus importantes zones d’extraction du minerai de brut de la Kédia D’Idjil, et vise à augmenter les capacités de production de la société.

Le minerai passe par plusieurs étapes avant d’être acheminé à Nouadhibou par le train le plus long du monde et de subir une nouvelle transformation qui va le ramener à 90 mm, la norme exigée mondialement pour la commercialisation.

Les experts estiment que le nouveau projet permettra la poursuite des opérations d’extraction qui s’arrêtait chaque fois que la salle de stockage était pleine et le recours à l’opération d’empilage.

Selon le correspondant de Sahara Medias citant une source de la société le nouveau projet allégera la pression sur l’usine de Nouadhibou qui n’aura à traiter que le brut extrait de la mine de Lemhewdatt et Roueïssat.

L’allégement de la pression sur l’usine de Nouadhibou va permettre d’augmenter le minerai en provenance de Lemhewdatt et Royeïssat, ce qui signifie une augmentation de la production et une meilleure fluidité du mouvement des trains surtout que le brut quitte la ville de Zouerate prêt à l’exportation.

Cette inauguration intervient après une controverse qui a duré quelques années autour de la gestion de la société, notamment après la publication du rapport de la commission d’enquête parlementaire qui avait révélé que la société était gérée depuis la présidence.

La SNIM avait investi d’important moyens pour améliorer sa production, a augmenté son potentiel humain, élargi les opérations d’extraction, sans réussir à atteindre les objectifs qu’elle s’est fixée.