Londres, New York et Tokyo demeurent les villes les plus attractives du monde | Mauriweb

Londres, New York et Tokyo demeurent les villes les plus attractives du monde

mar, 17/10/2017 - 10:57

44 des villes du monde classées dans le Rapport GPCI 2017 de The Mori MemorialFoundation

TOKYO--(BUSINESS WIRE/AETOS Wire)-- Londres, New York et Tokyo ont de nouveau été nommés les villes les plus attractives au niveau mondial, par le rapport de l'Indice de Puissance des Villes Mondiales 2017 (GPCI) (Global Power City Index) publié aujourd'hui par l'Institut de Stratégies Urbaines de The Mori MemorialFoundation, un institut de recherche créé par Mori Building, undéveloppeur urbain de pointe à Tokyo. D'abord publié en 2008, le rapport GPCI annuel évalue et classe 44 grandes villes en fonction de leur

 « Magnétisme », ou leur pouvoir d’attirer des individus et des entreprises créatifs du monde entier. Les villes sont évaluées selon 70 indicateurs détaillés dans six catégories: «Économie», «Recherche et Développement» (R&D), «Interaction culturelle», «Habitabilité», «Environnement» et «Accessibilité».

Dans le cadre de l’indice de cette année, les trois premières villes - Londres, New York et Tokyo - ont toutes conservé leurs places des villes les plus attractives, dont Londres a maintenu sa position en tête de l'indice pour la sixième année consécutive. Tokyo, qui a obtenu la 3ème position pour la première fois l'année dernière, a encore amélioré ses scores dans le domaine de « l’Interaction Culturelle », ce qui a réduit son écart avec New York. Paris a connu une grande baisse dans son classement dans la catégorie « Habitabilité », en grande partie en raison des récentes attaques terroristes, cependant la ville hôte des Jeux olympiques et paralympiques de 2024 devrait faire face à la concurrence dans les années à venir en renforçant son « Accessibilité » et récupérer ses classements aux termes de « l’Interaction Culturelle ».

En général, les villes européennes ont obtenu un score élevé sur « l’Habitabilité » et « l’Environnement », conservant leur réputation comme les villes les plus habitables au monde, tandis que les villes américaines ont maintenu leurs scores élevés dans les domaines de la « Recherche et le développement», soulignant l'attrait de ces villes pour les chercheurs et les innovateurs. Sept villes asiatiques, dont Pékin, Tokyo, Shanghai et Hong Kong, figuraient parmi les 10 premièresvilles de la catégorie « Économie», suivies de Dubaï, qui figurait pour la première fois dans le rapport de cette année et obtient des scores forts pour ses taux d'imposition sur les sociétés, occupant la 11èmeposition dans cette catégorie d'indicateurs.

Commentant le classement, Hiroo Ichikawa, Directeur Exécutif de la fondation Mori MemorialFoundation, a dit : « Au cours de la dernière décennie, le rapport a montré que le pouvoir des villes changeait en raison des changements dans l'environnement macro. Notre rapport suggère que le pouvoir global d'une ville ne peut pas être déterminé par un seul facteur, comme l'économie, mais doit prendre en considération les nombreux facteurs qui définissent la ville. L'urbanisation rapide et la mondialisation posent à la fois des défis et des opportunités pour les villes, de sorte que, pour que les villes puissent prospérer, elles doivent évaluer avec précision leurs points forts et faibles spécifiques, ainsi que leur positionnement relatif par rapport aux autres villes. Nous croyons que notre rapport GPCI est en mesured’aider les législateurs et les entreprises mondiales à réaliser une planification et une prise de décision plus intelligentes dans leurs efforts visant à prospérer dans l'environnement mondial hautement compétitifd’aujourd’hui».

Points clés

Les points saillants de Londres résident dans la catégorie « Interactionculturelle », ce qui a aidé la ville à garder sa première position pour la dixième année consécutive. Londres a continué à maximiser ses points fortsaprès avoir amélioré ses scores dans les indicateurs du taux de croissance du PIB et du niveau de risque politique, économique et commercial. Malgré l’incertitude entourant la sortie du Royaume-Uni de l'UE, les points forts équilibrés de Londres dans plusieurs catégories signifient que la ville est capable de transformer les défis en opportunités, en prolongeant son leadership et en continuant vers l'avantcomme la meilleure ville dans laquelle on peut vivre et travailler.

New York, en deuxième position, a augmenté ses scores dans la catégorie « Économie »suiteà l'amélioration de son PIB nominal et du taux de croissance du PIB, mais elle aéchoué à progresser significativement dans son score global, en raison des indicesplus faibles cette année dans la catégorie « Interaction culturelle ».

Tokyo a maintenu sa place en 3ème position et a eréduit davantage l'écart avec New York, en grande partie en raison de l'amélioration des indicateurs «Interaction culturelle», en particulier le Nombre de Visiteurs de l'Etranger. Tokyo a également amélioré ses scores dans le domaine de « l’Accessibilité », principalement grâce à l’augmentation du nombre de lignes de vol direct entre Tokyo et les villes d'outre-mer.

Dubaï et Buenos Aires ont fait leur première apparition dans l’indice GPCI en 2017 en se classant mondialement en 23ème et 40ème position respectivement. Dubaï a affiché des points forts dans la catégorie « Interaction culturelle » (9ème) et « l'Economie » (11ème), grâce principalement à des évaluations fortes dans le domaine du nombre de chambres d'hôtel de luxe et des taux d'imposition sur les sociétés.

Dans d'autres régions du monde, Sydney a gagné quatre points cette année pour rejoindre le top 10 pour la première fois en sept années. Des villes comme Los Angeles (en 11ème position en général), Beijing (13ème), San Francisco (17ème), Amsterdam (7ème), Berlin (8ème) et Francfort (12ème) ont significativement amélioré leur classement de l'année dernière, tout comme Vienne ( 14ème), Stockholm (16ème), Zurich (18ème) et Copenhague (20ème).
 

*Source: AETOS Wire