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Faits divers… Faits divers…

dim, 17/04/2022 - 21:38

Le Calame - Taximan n'est pas gentil

Comme tout le monde le sait, une bonne partie de la criminalité à Nouakchott est commise sous le couvert de pseudo-taxis. Plusieurs grands récidivistes comme Abdallahi « le vainqueur » ou Ely « Lahmar » utilisaient des taxis comme appâts...

La défunte Aminata Sogue embarqua à bord d'un taxi au carrefour Madrid un soir de 2013. Ould Leebar et compagnie l'emmenèrent dans une maison abandonnée de Riyad pour la violer et la tuer...Le jeune dont nous avons relaté la mésaventure tout dernièrement était monté lui aussi à bord d'un taxi.

Une jeune femme de Teyaret vient de passer également un mauvais quart d'heure. Une amie résidant à Arafat lui téléphonait vers vingt heures en l’invitant à venir dîner. Comme son mari ne rentre que tardivement, l’invitée décide de héler un taxi.

Un véhicule conduit par un jeune homme de teint clair et d'apparence nantie s'arrête à ses pieds. Elle se met d'accord avec lui pour être déposée au plus vite à Arafat pour mille MRO et sans embarquer personne d’autre.

Le taximan prend l'axe qui jouxte l'ancien aéroport. Mais le voilà qui vire soudain à gauche ! Inquiète, sa cliente lui demande des explications. « Je veux éviter les embouteillages pour arriver au plus vite », répond-il. La voiture prend l'ancienne piste avant de virer de nouveau à gauche. « Ou vas-tu? » demande-t-elle. Il ne répond pas et continue son chemin. Effrayée, la femme commence à crier.

Et lui de lui mettre un poignard au cou, en lui faisant signe de ne plus piper mot. Arrivé dans un coin désert, il freine et lui ordonne de lui passer sac et téléphones. Tremblante de peur, elle s’exécute. Il la balance alors hors de la voiture et redémarre sur les chapeaux de roue. La scène s'est déroulée sous les yeux de trois hommes qui faisaient du jogging et n'ont pas inter

venu. Un automobiliste a voulu poursuivre le malfaiteur mais la dame l'a supplié de plutôt la ramener chez elle car elle était encore sous le choc. Le chanteur ivoirien avait donc peut-être raison de fredonner son tube: « Taximan n'est pas gentil »…

Des voleurs de bétail sous les verrous

Le vol de bétail est devenu quotidien chez nous. Chaque jour, des chèvres, cabris, moutons ou brebis disparaissent alors qu'ils paissaient dans les rues. Ce sont en général des jeunes dépravés, le plus souvent des fils de pachas, qui s'adonnent à ce genre de rapts. Ils utilisent ordinairement des voitures volées ou de location pour accomplir leurs méfaits.

Mais il y a des voleurs professionnels, comme Mohamed « Dhib » ou Dah « Leghnem ». Ces deux-là sont capables d'emmener tout un troupeau sans que personne ne s’en aperçoive...

Depuis un mois, une bande de voleurs de chèvres sévit en plusieurs quartiers de Nouakchott. Notamment à Mellah, El Velloudja et Arafat. À Tarhil, ils ont aussi mis la main sur bon nombre de caprins. Après avoir reçu plusieurs plaintes, la police a démarré une enquête.

La semaine passée, la brigade des recherches de la wilaya-Sud finit par démanteler, en collaboration avec des agents du commissariat El Mina 1, un grand réseau de tels voleurs et investit leur repaire à El Mina. La bande utilisait deux Toyota Avensis pour perpétrer leurs forfaits. Les bouchers auxquels elle fournissait le bétail ont été également arrêtés. Le chef de la bande et son principal lieutenant sont de grands récidivistes.

Insécurité au quartier Aéroport

La zone de l'ancien aéroport de Nouakchott n’a cessé d’être une zone dangereuse. Avec son lotissement et les nombreuses constructions qui s’y développent, l'insécurité commençait pourtant à diminuer un peu. La campagne sécuritaire y a fixé des barrages et postes de contrôle du GGSR, doublés de patrouilles de la gendarmerie et de la police. Cela contribue beaucoup à améliorer la situation.

Ces nuits dernières, des groupes de jeunes se réunissent sur des terrains nus à la lumière des réverbères. On y joue au football jusqu'à des heures tardives. Et les braquages, parfois agressions, s’y sont comme naturellement concentrées.

Un jeune homme de douze ans a été sauvagement battu et délesté de son téléphone par un groupe de djenks. Trois femmes qui se promenaient vers vingt-deux heures ont été, dans la même zone, elles aussi braquées et délestées de tout.

Mosy