L'Union africaine s’est réunie ce samedi 28 mai, sur le terrorisme et les changements anticonstitutionnels en Afrique à Malabo, en Guinée équatoriale.
Ce samedi 28 mai, la question du terrorisme et des changements anticonstitutionnels de gouvernement en Afrique était à l’ordre du jour du sommet de l’Union africaine, à Malabo, en Guinée équatoriale.
Plusieurs discours ont marqué ce sommet parmi lesquels, celui du ministre mauritanien des Affaires étrangères, de la Coopération et des Mauritaniens de l'extérieur, Mohamed Salem Ould Merzoug qui a appelé à agir contre le terrorisme et les changements anticonstitutionnels en Afrique.
« Le phénomène du terrorisme est devenu un danger existentiel sur notre continent africain après la multiplication de ses opérations, l'accroissement des nombres de ses victimes de manière inquiétante, l'implantation de ses groupes dans toutes les régions du continent et leurs liens avec les groupes terroristes internationaux, important des éléments étrangers et des mercenaires sur les terres africaines », a lancé le chef de la diplomatie mauritanienne.
Et Mohamed Salem Ould Merzoug de poursuivre : « Cela exige de nous de mettre sur pied une stratégie globale pour éradiquer le terrorisme de notre continent et ancrer les piliers de la sécurité collective de nos pays et de nos peuples ».
Quant au retour des changements anticonstitutionnels en Afrique, il a estimé qu’il doit être combattu avec toute la rigueur possible. « Notre continent connait une nouvelle vague de changements anticonstitutionnels, ce qui exige de nous de revoir la stratégie suivie pour relever ce défi », a-t-il indiqué.
Avant d’ajouter : « notre pays soutient tout effort africain commun pour ancrer la démocratie et faire face aux changements anticonstitutionnels en Afrique, à condition qu'il ne nuit pas au niveau de vie vulnérable des peuples africains concernés ».
Pour rappel, Mohamed Salem Ould Merzoug représentait le président Mohamed Cheikh El Ghazouani au sommet de l’Union africaine à Malabo.
Ce sommet de l’UA se déroule dans un contexte marqué par cinq coups d’État survenus en Afrique (Guinée-Conakry, Burkina Faso, Mali, Soudan et Tchad) depuis 2021.
Le sommet est aussi marqué par des insurrections au Cameroun, au Mozambique, en République centrafricaine, en Somalie et au Sahel, et par une impunité généralisée pour les violations des droits humains commises par les forces de sécurité gouvernementales.
Par cridem.org
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