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Le ministre de l’Économie et des Finances, M. Sid’Ahmed Bouh, a pris part, vendredi à Yokohama, aux travaux de la séance de clôture de la 9e Conférence internationale de Tokyo sur le développement de l’Afrique (TICAD 9). Cette session s’est conclue par l’adoption de la Déclaration de Yokohama, qui met l’accent sur la promotion de la coopération économique, le développement du capital humain et l’approfondissement des partenariats dans l’économie numérique.
Plus tôt dans la même ville, le ministre Bouh s’est entretenu avec M. Yuko Yasunaga, directeur général adjoint de l’Organisation des Nations Unies pour le développement industriel (ONUDI). Cette réunion de haut niveau s’est déroulée en présence du ministre des Pêches et des Infrastructures maritimes et portuaires, M. El Vadil Sidaty, de l’ambassadeur de Mauritanie au Japon, M. Abdallahi Kebd, et de M. Mohamed Salem Nany, directeur général des Financements et de la Coopération économique.
Au cœur des discussions figurait le renforcement de la coopération entre la Mauritanie et l’ONUDI, avec un projet phare : la création potentielle d’un centre spécialisé de formation professionnelle et technique en Mauritanie. Ce centre est destiné à couvrir plusieurs domaines stratégiques, notamment les secteurs minier, métallurgique et halieutique, identifiés comme des piliers de l’économie nationale et porteurs d’importantes potentialités de valorisation.
La délégation mauritanienne a souligné l’importance cruciale de bénéficier de l’expertise de l’ONUDI en matière de développement industriel durable. Cette orientation s’inscrit parfaitement dans la vision gouvernementale visant à promouvoir les industries de transformation et à accroître la valeur ajoutée des ressources naturelles du pays.
À l’issue des échanges, les deux parties sont convenues d’un accord de principe pour l’établissement d’un programme de coopération permanent. Ce programme sera axé sur le développement des compétences nationales et le renforcement de l’expertise technique dans les secteurs stratégiques, avec un accent particulier mis sur le transfert de technologies et la diffusion des meilleures pratiques industrielles.
Ces engagements s’inscrivent dans la démarche plus large de la Mauritanie, qui vise à diversifier ses partenariats internationaux et à consolider ses capacités de développement à travers l’investissement dans le capital humain et les technologies avancées. Ils témoignent également de l’engagement commun des deux parties à œuvrer de concert pour la réalisation des Objectifs de développement durable (ODD).