Le Saint-Siège et la République islamique de Mauritanie ont décidé, d’un commun accord l’établissement de relations diplomatiques. C’est un court communiqué qui en a fait l’annonce ce vendredi, précisant que les deux parties étaient désireuses «de promouvoir leurs rapports amicaux mutuels».
Les musulmans représentent environ 99% de la Mauritanie, pays qui applique la Charia, mais les peines extrêmes que prévoit cette législation ne sont plus en vigueur depuis les années 1980. Le pays mène une lutte sévère contre les groupes jihadistes de la région, après avoir subi des attaques sur son sol dans les années 2000.
En novembre 2014, le Pape avait reçu au Vatican les évêques de la conférence épiscopale régionale regroupant le Sénégal, la Mauritanie, le Cap-Vert et la Guinée-Bissau. François avait alors souligné le besoin de «développer sur le terrain un dialogue constructif avec les musulmans, dialogue de plus en plus nécessaire pour vivre avec eux une cohabitation pacifique». Le Pape avait plaidé pour un bannissement de «toutes les formes de discrimination, d'intolérance et de fondamentalisme confessionnel».
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