CAN U-23/Mali-Gabon : Les Panthères rattrapées par leur tricherie! | Mauriweb

CAN U-23/Mali-Gabon : Les Panthères rattrapées par leur tricherie!

lun, 26/06/2023 - 12:45

Hier, il s’appelait Floriss NDJAVE né le 15 novembre 1997 et aujourd’hui, il devient Floriss DJAVE né le 29 juillet 2003 à Lambaréné. Il participe tout bonnement à la phase finale de la CAN U-23 (qualificative pour les Jeux olympiques de Paris 2024) qui se joue au Maroc et curieusement c’est la même personne qui joue allègrement, danse sur les pelouses et nargue tout le monde avec une fausse date de naissance.

Transfuge du club Gabonais Bouenguidi SPORTS avec lequel il est passé de la seconde à la première division, avant d’aller au Djoliba AC du Mali, en avril 2021, alors âgé de 23 ans pour y rejoindre son ancien coach à Bouenguidi et actuel de la sélection U-23, Saturnin IBELA, le joueur  poursuit son petit bonhomme de chemin, sans inquiétude. Ainsi, on lui consent un seing- blanc, au nom de quoi et de qui?

Floriss NDJAVE de sa vraie identité a eu à disputer des matchs de la CAF avec son club Gabonais et toutes les feuilles de matchs sont disponibles. Des rencontres (13 et 14  de la LDC 2020/2021) aux matchs (N° 57 et 58) entre Bouenguidi Sports et le TP-Mazembe pour le compte de la Coupe CAF, toutes portent la date de naissance réelle du joueur, du 15 novembre 1997. Au vu et au su de tous et ce n’est pas un secret de polichinelle, Floriss NDJAVE ou encore DJAVE, reste la même personne.

Une défaite qui sonne le glas et donne à réfléchir !

Battus d’entrée par le Mali suite à une remontada, sur le score de 3 buts à 1 (ce joker, fut la véritable déception avec une note de 1,5/10 selon le site sportif.info), les Gabonais par cette violation aux règles, qui ont échappé à la sanction ont été rattrapés par l’exigence du respect de la vérité et flagellés par le châtiment de l’histoire qu’ils ont voulu altérer, les Panthères n’ont récolté que ce qu’ils avaient semé. L’histoire du ballon rond continental retiendra aussi longtemps cette tricherie bénie par le jury d’appel de la CAF et validée, par le TAS.

Revenir sur les conclusions des instances qui se sont saisies du dossier, équivaudrait à se faufiler dans un labyrinthe, ce qu’il faut simplement retenir, c’est que la sentence n’a pas été dite ! 

Ces pratiques qui n’honorent pas notre football doivent être bannies et tant que les commanditaires et auteurs de ces tricheries et falsifications ne sont pas démasqués, le football africain, ne sortira pas de l’ornière.