Réunion du comité de suivi de la Majorité et de l’Opposition dialoguiste | Mauriweb

Réunion du comité de suivi de la Majorité et de l’Opposition dialoguiste

mer, 09/05/2018 - 11:48

Le comité de suivi du dialogue politique entre la Majorité et l’opposition dialoguiste s’est réuni mardi à Nouakchott, a-t-on annoncé de source officielle.

Selon l’agence mauritanienne d’information, cette rencontre aurait servi à faire le « bilan de l’action menée au cours de la période écoulée et des moyens propres à assurer la poursuite des efforts en vue de mettre en œuvre les résultats du dialogue» entamé en septembre 2016 et qualifié d’inclusif alors que l’opposition traditionnelle (Rfd et Fndu) n’y  prend pas part.

Le dialogue qualifié « d’inclusif » par le régime et de « monologue » par son opposition avait conduit à la crise politique née du refus du sénat, aujourd’hui dissout, de faire aboutir les propositions de réformes constitutionnelles du président Ould Abdelaziz. Des réformes qui malgré l’opposition politique seront tout de même engagées suite à  un référendum organisé le 5 août 2017 mais dont la transparence, les soubassements juridiques et les résultats seront fortement contestés.

Mais même au-delà de ces appréciations, certains partis au dialogue comme l’APP notamment ont souvent critiqué la mise en œuvre de cette entente et dénoncé les pratiques de sape par le parti au pouvoir UPR des points de convergence au sein de ce pôle dialoguiste. Mieux, l’APP s’est récemment fendu d’un communiqué de presse fustigeant la campagne d’adhésion et ce qu’ell qualifie d’achat de conscience par l’Upr  à travers la collecte des cartes nationales d’identité des citoyens pour les besoins de son implantation.

Le  comité de suivi de ce dialogue à deux est placé sous la présidence du ministre de l’emploi, de la formation professionnelle et des technologies de l’information et de la communication, M. Seyidna Ali Ould Mohamed Khouna.

Un dialogue tenu secret noué depuis l’année dernière entre le Fndu et le régime avait implosé suite à des révélations indiscrètes.

Notons que le pays se dirige vers des élections générales (municipales, régionales, législatives) et une élection présidentielle en 2019 à laquelle le président sortant, élu en 2009, ne pourrait participer en raison de la limitation constitutionnelle des mandats à deux de 5 ans chacun.