Le Forum national pour la démocratie et l’unité (FNDU), a tenu, ce jeudi midi, au siège du parti CDN, une conférence de presse pour encore répondre au discours du président de la République à Néma mais aussi pour décliner sa stratégie de résistance.
Le Président du parti Tawassoul Mohamed Jemil Ould Mansour a appelé tout le monde à assumer la responsabilité des déclarations et des positions prises, d’éviter les fuites en avant et la quête d'un argument pour se racheter d’insultes tenues à l’endroit de tous les acteurs politiques.
En disgrâce dans la presse française, Mohamed Ould Abdel aziz multiplie les opérations de communication. Après avoir vanté son bilan sécuritaire, le chef de l’Etat abordera cette fois sa politique économique avec plusieurs medias : L’Opinion, Le Figaro, agence EFE, African Banker, African Business Magazine, The Africa Report) invités tous frais payés en Mauritanie du 17 au 23 Mai 2016.
Depuis les fameux Accords deDakar, signés dans la capitale sénégalaise pour dénouer la crise née du coup d’état de 2008, le pouvoir et son opposition ne sont jamais parvenus à rompre le casus belli, malgré plusieurs tentatives et plusieurs appels du pied.
Sidi Mohamed Ould Maham, président du parti de l'UPR, au pouvoir, a - au cours d’une conférence de presse animée dimanche 8 mai - défendu le président de la République Mohamed Ould Abdel Aziz dont les récentes déclarations à l’égard de la composante harratine sont qualifiées de "précédent dangereux" à l'égard de cette communauté.
Au cours d’un meeting animé ce samedi 7 mai sur l’avenue Jemal Abdel Nasser, le Forum national pour l’unité et la démocratie (FNDU) a laissé entendre qu’il souscrit à un dialogue sérieux pour l’établissement d’institutions consensuelles.
Le président MauritanienMohamed Ould Abdelaziz a annoncé la prochaine tenue d’un référendum pour supprimer le Sénat, une décision que l’opposition voit comme une manœuvre de diversion alors que le dialogue avec le chef de l’Etat est au point mort depuis 2008.
Dans un communiqué distribué ce mercredi, le mouvement des jeunes du 25 février a appelé le peuple mauritanien à faire face à ce qu’il a appelé « les projets de dictature qui dirige le pays ».
Il a accusé le présidentMohamed O. Abdel Azizd’anti démocratique pour avoir accusé, lors de son discours mardi à Néma, l’opposition « d’ennemis du pays ».
Dans une allocution prononcée à Néma ce mardi 3 mai, le président de la République a laissé entendre que le peuple sera convié à un référendum pour se prononcer sur la suppression du Sénat. Il envisage de substituer de conseils régionaux au Sénat. Ce qui selon certains revient à faire la part belle aux notables de différentes régions du pays.
Le Président mauritanien Mohamed Ould Abdel Aziz, a montré un fort ressentiment à l’égard du rôle de la France en Mauritanie et du soutien que Paris apporte à certains partis politiques d'opposition à l’intérieur du pays.