Evaluation des gisements d’hydrocarbures : Nouakchott recrute Schlumberger en vue de réduire sa dépendance vis-à-vis de l’extérieur | Mauriweb

Evaluation des gisements d’hydrocarbures : Nouakchott recrute Schlumberger en vue de réduire sa dépendance vis-à-vis de l’extérieur

jeu, 06/10/2022 - 13:04

Le mastodonte Schlumberger - coté à la bourse de New York, pré-qualifié en mai 2021 pour  la revue du plan  développement  de la phase 2 du projet GTA coté mauritanien – touche enfin au but dans la course aux contrats du Projet d’appui aux négociations des projets gaziers  et de renforcement de capacités institutionnelles de la Mauritanie (PADG).

L’entreprise pilotée par  le français Olivier Le Peuch vient en effet de remporter le contrat de fourniture des outils de modélisation et de simulation de réservoirs du ministère mauritanien du Pétrole.

Sa mission consistera donc  à épauler Nouakchott à réduire sa dépendance en matière d’évaluation et d’optimisation de l’exploitation des gisements d’hydrocarbures vis-à-vis de l’extérieur.

Schlumberger gagne à l’issue d’une procédure d’entente directe avec  le ministre Abdessalam Ould Mohamed Salah.

La société  qui affiche  27 milliards  231 millions $ de chiffre d’affaire et un résultat net 3 milliards 87 millions $  pour l’année en cours empoche 1 680 392 $.

Sa mission reste  inédite tant du point de financier que du mode d’attribution. Dans le cadre du PADG en effet  c’est le premier marché attribué de gré à gré et c’est aussi le seul contrat à six chiffres.

Jusque-là le consortium Guidehouse Europe Limited /Dentons était adjudicataire du plus gros marché du PADG, lequel portait sur  l’analyse  de la  commercialisation du gaz naturel et du GNL dans le monde en contrepartie de 899 760 $.

Nouakchott travaille présentement d’arrache pied pour parachever le Projet d’appui aux négociations des projets gaziers  et de renforcement de capacités institutionnelles de la Mauritanie (PADG).

Ce projet - initié suite à la découverte du champ gazier GTA à cheval entre la Mauritanie et le Sénégal - est financé par la Banque mondiale qui a délié les cordons de la bourse à hauteur de 20 millions $.