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Le Premier ministre a présidé hier une importante réunion d’évaluation consacrée à la mise en œuvre du programme de développement régional, en présence des présidents des conseils régionaux de l’ensemble du pays. Cette rencontre, placée sous le signe du suivi et de la transparence, a permis de dresser un état des lieux précis des réalisations et d’identifier les régions les plus dynamiques dans l’exécution des projets gouvernementaux.
L’Inchiri, championne de l’exécution
À l’issue de cette évaluation, la région de l’Inchiri est apparue en tête du classement national avec un taux de réalisation de 62,4 % de son programme, devançant ainsi toutes les autres régions du pays. Ce résultat témoigne non seulement de la bonne coordination entre les autorités locales et l’administration centrale, mais aussi de l’engagement du président du Conseil régional, M. Cheikh Malainine Abeidi Gharrabi, et de ses équipes, aux côtés des partenaires au développement.
Des projets visibles et concrets
L’Inchiri a concentré ses efforts sur plusieurs secteurs prioritaires :
- Éducation et formation : construction et équipement de salles de classe, renforcement des effectifs enseignants et extension de l’École nationale des instituteurs d’Akjoujt.
- Santé : amélioration de la couverture sanitaire avec l’hôpital régional et des postes de santé de proximité, permettant d’atteindre un niveau de couverture estimé à plus de 70 %.
- Eau et énergie : lancement de projets d’adduction d’eau potable et raccordement progressif à la ligne électrique nationale.
- Appui à l’élevage et à la sécurité alimentaire : distribution de petites machine agricoles, de produits vétérinaires et ouverture de boutiques de denrées subventionnées.
Ces réalisations concrètes placent l’Inchiri comme une région pilote dans la mise en œuvre de la politique de développement équilibré prônée par le gouvernement.
Un modèle pour les autres régions
Le Premier ministre a salué ce résultat et appelé les autres conseils régionaux à s’inspirer de l’exemple de l’Inchiri, soulignant que « la décentralisation ne peut réussir que si les élus locaux s’approprient pleinement les programmes et veillent à leur bonne exécution ».
En se hissant à la première place du classement, l’Inchiri illustre le potentiel d’un partenariat efficace entre l’État, les collectivités régionales et les populations. Une dynamique qui, si elle se confirme, pourrait transformer durablement le visage de cette région, souvent perçue comme périphérique, en un véritable laboratoire du développement régional en Mauritanie.