Aziz nie la découverte de 65 kg de lingots d’or et 100 milliards Fcfa dans sa résidence de Benichab | Mauriweb

Aziz nie la découverte de 65 kg de lingots d’or et 100 milliards Fcfa dans sa résidence de Benichab

ven, 14/05/2021 - 17:22

Interrogé jeudi 13 mai par RFI, l’ancien président de la République, Mohamed ould Abdel Aziz, a démenti la découverte de 65 kg de lingots d’or et 100 milliards Fcfa, lors de fouilles menées par la gendarmerie en sa présence, dans sa résidence, à Benichab, dans l’Inchiri, la semaine dernière.

Lors des fouilles, la gendarmerie a saisi, selon Aziz, le drone de l’un de ses petits-fils, deux disques durs, un vieil appareil de photo appartenant à son défunt fils, un téléphone, une puce SIM.

« Ils ont fouillé toute la maison de fond en comble, perquisitionné sans ménagement ma chambre à coucher personnel, la chambre de madame, fouillé partout jusqu’à aller casser les carreaux sur une profondeur de 2 mètres, dans les deux chambres. Finalement, ils n’ont rien détecté quoique ce soit parce qu’il n'y avait rien à détecter », raconte Aziz.

« Il n’y a pas eu de 65 kg d’or, comme ils ont voulu faire passer le message, ni de 100 milliards de Ffca. Je n’ai pas de lingots d’or sur place et je n’en ai nulle part. Quand bien même, je pouvais en détenir. Le lingot d’or en Mauritanie s’achète avec de l’argent », a-t-il dit.

« Moi, j’ai déclaré mon argent et j’ai de l’argent. Je n’ai jamais nié le fait que j’ai de l’argent. Mais l’Etat n’a qu’à prouver que j’ai détourné de l’argent dans l’une des structures étatiques financières telles que la Banque centrale de Mauritanie, le Trésor Public, les établissements publics ou que j’ai été l’objet d’un acte de corruption de la part de qui que ce soit de la part d’une société nationale ou étrangère », a expliqué Aziz.

Depuis le 12 mars dernier, l’ex-chef de l’État mauritanien fait l’objet de poursuites judiciaires pour corruption, détournement des biens publics et blanchiment d’argent. Privé de sa liberté de mouvement depuis douze mois, Mohamed Ould Abdel Aziz est désormais assigné à une résidence surveillée plus stricte dans la capitale.

Babacar BAYE NDIAYE – Journaliste à Cridem