L’envoyé spécial de l'ONU Martin Kobler est depuis le 31 décembre en Libye pour convaincre les récalcitrants d'adhérer à l'accord politique signé sous l'égide de l'ONU le 17 décembre dernier. Jeudi, il a finalement pu arracher le soutien du président du Parlement de Tobrouk qui était jusque-là opposé à l'accord. Vendredi 1er janvier 2016, Martin Kobler était à Tripoli pour tenter de persuader le président du Congrès général.
Comme il le fait depuis la signature de l'accord inter-libyen de Skhirat le 17 décembredernier, Martin Kobler multiplie les rencontres pour, comme il le dit, « élargir la base des adhésions » à cet accord.
Jeudi, dans la ville côtière de Shahat dans l'est libyen, il s'est entretenu avec le président du Parlement élu de Tobrouk Aguila Saleh. Ce dernier, farouche opposant à l'accord, a finalement dit son soutien au futur gouvernement d'union nationale, censé être mis en place avant fin janvier.
Le cas du général Khalifa Haftar
Mais la rencontre avec les chefs de tribus de l'est a été plus mouvementée. Ces derniers ont redit leurs conditions : ils demandent une représentation dans le futur gouvernement et des assurances sur le soutien à l'armée nationale libyenne. En fait, les tribus exigent que le groupe du général Khalifa Haftar, qui pilonne actuellement les brigades jihadistes autour de Benghazi et Derna, devienne la seule force armée officielle du pays.
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