Le président de la républiqueMohamed O. Abdel Aziza reçu samedi soir la liste définitive des propositions de l’union pour la république, parti au pouvoir, pour les conseils municipaux et le parlement, à l’exception des listes nationales et régionales.

 La Commission électorale Nationale indépendante mauritanienne a rejeté le dossier de candidature du Parti Al-Watan aux élections législatives, municipales et des Conseils Régionaux, prévues le premier septembre prochain.

Selon la CENI, le nom de cette formation de l’opposition ne figure pas sur la liste des partis qui lui a été soumise par le Gouvernement, pour participer aux élections.

Deux partis d’opposition, le Mouvement Pour la Refondation (M.P.R) et le parti du Rassemblement National pour la Réforme et le Développement (Tawassoul) ont noué une alliance en vu des élections municipales du 1er septembre prochain dans la zone de la Vallée (Sud), lieu de forte présence de l’électorat négro-mauritanien.

A en croire la dernière livraison du magazine Mauritanies1, le successeur du président Mohamed Abdel Aziz est connu.

 Dans le cadre de la préparation des prochaines échéances législatives, régionales et municipales, des missions gouvernementales ont été envoyées à toutes les wilayas du pays pour expliquer et sensibiliser les citoyens sur l'importance du Recensement Administratifs à Vocation Electorale (RAVEL), actuellement mené par la Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI).

D’historiques leaders et cadres de l’Alliance Populaire Progressiste (APP), de Messaoud Ould Boulkeir, actifs au niveau de la moughataa d’El Mina à Nouakchott Sud, ont annoncé leur retrait de cette formation.

Une démission lourde de conséquences politiques pour l’APP, pour laquelle, El Mina représente l’une des grandes citadelles électorales et où le parti s’est constamment imposé aux élections municipales.

Selon Michael J. Dodman, ambassadeur américain à Nouakchott, les États-Unis sont prêts à apporter leur contribution aux prochaines élections en Mauritanie.

La République Islamique de Mauritanie « est plongée dans une impasse politique doublée d’un marasme économique à l’origine de la dégradation des conditions de vie des populations, notamment les couches les plus fragiles» depuis le coup d'Etat du 06 août 2008, perpétré par le général Mohamed ould Abdel Aziz, estime le Rassemblement des Forces Démocratiques (RFD-opposition), à travers une déclaration rendue publique vendredi.

Des indépendances à ce jour, la wilaya du Brakna a constitué une forteresse imprenable du pouvoir. Les cadres de ses cinq départements ont toujours rivalisé, à qui mieux mieux, pour démontrer, par tous les moyens, qu'ils servaient, plus que tout autre, les politiques et les orientations des systèmes en place.

 L’Union Européenne ne va pas observer les élections législatives, régionales et municipales du 1er septembre 2018, selon l’Ambassadeur, Chef de Délégation de l'Union européenne en Mauritanie, Giacomo Durazzo.