Mohamed Vall Ould Sidi Bouna, chercheur mauritanien, a mis en évidence les vertus anti-cancérigènes et anti-contraceptifs d’une plante locale appelée localement Izide, apprend-on de source universitaire locale.
Les travaux du jeune chercheur mauritanien ont été présentés le janvier 2019 pour la première thèse de Doctorat en Chimie de l’Université de Nouakchott intitulée « Valorisation des phytoconstituants de Cienfuegosia digitata.Cav ».
L’intérêt souligné dans la thèse du chercheur mauritanien « est qu’elle valorise une plante mauritanienne (appelée localement Izide), très répandue à l’Est du pays, car les produits issus de cette plante, plus particulièrement le produit appelé gossypol, sont anti-cancérigènes et anti-contraceptifs ».
Aujourd’hui un seul gramme de ce produit se vendrait au niveau international, à 700 euros (soit 2870 MRU). La mise en relief des intérêts médicinaux de cette plante pourrait en faire « une source génératrice de revenus, surtout que le procédé technique d’extraction qu’on a utilise est innovant dans la mesure où il est unique, dans son genre et économique » confie-t-on de même source.
Notons enfin que cette thèse de Doctorat est le fruit d’une collaboration de plus d’une décennie entre l’équipe de recherche du Pr Mohamed Vadel Ould DEIDE (Université de Nouakchott) et celle du Pr Adan Daïch de l’Université du Havre (France).
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Communiqué de Presse
Le 15 janvier 2019, la première thèse de Doctorat en Chimie de l’Université de Nouakchott intitulée « Valorisation des phytoconstituants de Cienfuegosia digitata.Cav » a été soutenue, dans les locaux de l’Université de Nouakchott, par Mohamed Vall Ould Sidi Bouna.
Cette thèse de Doctorat est le fruit d’une collaboration de plus d’une décennie entre l’équipe de recherche du Pr Mohamed Vadel Ould DEIDE et celle du Pr Adan Daïch de l’Université du Havre (France).
L’intérêt dans cette thèse est qu’elle valorise une plante mauritanienne (appelée localement Izide), très répandue à l’Est du pays, car les produits issus de cette plante, plus particulièrement le produit appelé gossypol, sont anti-cancérigènes et anti-contraceptifs. Le gramme de ce produit est aujourd’hui vendu, au niveau international, à 700 euros (soit 2870 MRU).
Cette plante est donc potentiellement une source génératrice de revenus, surtout que le procédé technique d’extraction qu’on a utilise est innovant dans la mesure où il est unique, dans son genre et économique.