Les Mauritaniens ont voté, le 5 Août, pour se prononcer sur les amendements constitutionnels préconisés par le dialogue politique de Septembre et Octobre 2016, entre la majorité présidentielle et une partie de l’opposition.
Le verdict des urnes a donné une écrasante victoire du«oui », avec 85 % des voix lors du scrutin consacré à l’adoption des amendements constitutionnels. Cependant les questions que se posent bon nombre d’observateurs mauritaniens avertis est de savoir :
Est-ce que ce « oui » est fabriqué de toutes pièces ?
Trois personnes sont mortes et d’autres ont été blessés lors d’un accident de la route sur l’axe Akjoujt-Nouakchott, à 50 kilomètres de la première ville. Le minibus qui s’est renversé venait de la localité d’Aoujeft et se rendait à Nouakchott. Selon des témoins les trois personnes sont mortes sur le coup. saharamédias via cridem
Le secrétaire général des nations unies a appelé les parties mauritaniennes à trouver une solution pacifiée aux dissensions qui les opposent, en référence à la tension issue du dernier referendum relatif aux amendements constitutionnels, rejetés par l’opposition qui accuse le gouvernement de fraude à très grande échelle.
Ould Diay, le ministre de l’Economie et des finances a donné, peu après la sortie des résultats du vote référendaire, sa propre lecture d’un scrutin dont le taux d’abstention, dans la capitale, a été parmi les plus élevé.
En Mauritanie, les résultats du référendum constitutionnel sont tombés et, sans surprise, c’est le « oui » qui l’emporte à 85 % des voix pour près de 54% de participation.
Le référendum prévoit notamment un changement du drapeau mauritanien et la suppression du Sénat. Une réforme que certains sénateurs rejettent farouchement. Du côté du gouvernement, on estime que le débat n’a pas lieu d’être.
Le chef de file de l’opposition démocratique mauritanienne Hacène Ould Mohamed a demandé au Conseil constitutionnel d’annuler le résultat du référendum constitutionnel de samedi dernier.
Au Conseil constitutionnel« de prendre ses responsabilités et d’arrêter cette mascarade électorale », a dit Ould Mohamed dans une déclaration à Alakhbar. Pour le chef de file de l’opposition, le référendum constitutionnel a été "entaché de fraudes".
Mais où sont passés tous ces milliers de Nouakchottois qui avaient « répondu à l’appel » du président le jeudi dernier ? Il s’avère que ce « rassemblement monstre » n’était en fait qu’un factice montage : fonctionnaires embrigadés de force, populations pauvres et misérables convoyées à partir des banlieues… Au finish, fiasco total.
Dans son communiqué étalant les résultats de la consultation référendaire, la Ceni a produit de faux chiffres peut-on constater à la lecture de tels résultats.
S’agissant des résultats tels que donnés par la Ceni on peut noter que de faux chffres sautent aux yeux notamment pour ce qui est des résultats du vote portant sur l’amendement constitutionnel à l’article 8 concernant le drapeau révélé par nos confrères de Alakhbar.
Les rideaux sont tombés sur la supercherie référendaire du 05 aout 2017. C’est l’heure du bilan de l’avant, du pendant, et de l’après scrutin.
D’abord que dire de la campagne référendaire qui aura coûté tant de milliards d’um tirés du trésor public. En plus de ce que les « barons » du pouvoir ont puisé des caisses de l’Etat sous le sceau de l’immunité des « services rendus » au président.