#Mauritanie : Tasiast a décidé d’investir dans l’expansion de sa mine d’or aþn d’augmenter ses capacités de traitement à 12.000 tonnes/jour. Le coût de cette extension est évalué à 300 millions de dollars.
La Banque mondiale a organisé une conférence de presse ce mardi 25 octobre dans leurs locaux de Nouakchott, pour présenter les grandes lignes de leur rapport annuel sur les climats d'affaires dans les pays : Doing Business, cuvée 2017. La Mauritanie traîne dans les 30 derniers rangs à la 160ème place, avec de nouvelles réformes (sur papier) à la clé.
Le ministre des finances et de l’économie, Mokhtar Ould Diaye, a bloqué pendant plusieurs jours la dotation financière de l’armée pourtant dûment établie par le trésor public et avec la signature du chef d’état-major des armées, le Général de division, Mohamed Ould Gazwani, tient-on de source fiable.
Ils avaient été chassés il y a deux ans. Au prix d’un combat acharné. La douane avait fini par prendre le dessus sur ces milliers de petites boutiques de vente illégale de carburant exposé en pleine rue.
Aujourd’hui, les choses sont claires : le peuple n’est pas prêt de sortir de l’ornière du diable. Au contraire… En effet, tout porte à croire que le gouvernement inerte, aux horizons bouchés ne semble disposer d’aucun outil pour contenir problèmes de survie, les frustrations et les larges mécontentements qui s’emparent de toutes les couches sociales dans tous les secteurs de la vie.
Les recettes de l’Etat, relatives aux taxes imposées sur les citoyens, à travers les hydrocarbures, auraient atteint le chiffre astronomique de 60 milliards ouguiyas, l’an.
La Mauritanie importe 400 millions de baril de carburant par an, réalisant un gain net sur chaque litre vendu, de 220 Um hors TTC et abstraction faite des prix pétroliers sur les marchés internationaux.
Le PIB de la Mauritanie serait passé de 700 milliards d’ouguiyas à plus de 1600 milliards d’ouguiyas entre 2008 et 2016. Toutefois, ce bilan de l’ère Aziz ne s’est pas traduit par une amélioration des conditions de vie des Mauritaniens
-La Mauritanie était autrefois le deuxième pays exportateur de gomme arabique, mais les sécheresses sévères des années 1970-1980 ont fait chuté la production de façon spectaculaire.
-En Mauritanie, soixante-dix pourcent des pauvres vivent en communautés rurales dépendantes de précipitations rares et imprévisibles.
Les transporteurs dans les villes de l’intérieur et dans les localités rurales, sont entrés mardi en grève, après que les autorités aient décidé de porter la taxe quotidienne de 500 à 1500 ouguiyas.