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Le ministère de la Formation professionnelle, de l’Artisanat et des Métiers a organisé, lundi dernier, à Nouakchott, un forum d'une journée dédié à la réforme du Centre supérieur d’Enseignement technique (CSET). Cet événement crucial vise à faire du CSET une institution de référence et à accélérer la mise en place d'un système national de gestion de la qualité de la formation.
Une ambition pour l'excellence technique et professionnelle
Lors de la cérémonie d'ouverture, le ministre en charge du département, M. Mohamed Malainine Eyih, a situé cette initiative dans le cadre de la concrétisation du programme du Président de la République, Monsieur Mohamed Cheikh El Ghazouani. « L’organisation de cette journée de réflexion sur la réforme de la structure du Centre s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre du programme du Président de la République visant à promouvoir la formation technique et professionnelle », a-t-il déclaré.
Le ministre a rappelé que la vision gouvernementale repose sur plusieurs piliers, notamment l'élargissement de la capacité d’accueil du système de formation pour créer plus d'opportunités pour les jeunes. L'objectif final est de doter le marché du travail de compétences professionnelles robustes, à travers des formations adaptées, y compris en entrepreneuriat.
Un projet structurant pour un système de qualité national
Parmi les axes majeurs de cette transformation, M. Eyih a détaillé le lancement d'un projet ambitieux visant à établir un système de qualité national. Ce projet repose sur « l’élaboration d’un manuel de qualité conforme aux systèmes internationaux, et l’évaluation du niveau des institutions d’enseignement, ainsi que leur intégration » dans une démarche d'amélioration continue. Il s'agit de standardiser et d'élever le niveau de l'offre de formation sur l'ensemble du territoire.
Le CSET, pilote et modèle de la qualité
Le directeur général du Centre supérieur d’Enseignement technique, M. Sid’Ahmed Ould Eyouh, a pour sa part insisté sur le rôle central de son institution dans cette réforme. Il a salué la « ferme volonté des hautes autorités de faire de la formation professionnelle un levier essentiel du développement économique et social ».
Selon lui, le CSET est à l'avant-garde de cette mutation. Son rôle est d'harmoniser les pratiques pédagogiques et organisationnelles avec les exigences du nouveau système de qualité. Cette mission passe concrètement par la qualification et l’accréditation des enseignants, dont 110 nouveaux formateurs sont actuellement en cours de formation initiale. L'ambition affichée est que le CSET obtienne une certification de qualité et devienne « une institution modèle à suivre par les autres institutions de formation ».
Évaluer les progrès et consolider les acquis
Les travaux de ce forum d'une journée ont été consacrés à l'évaluation de l'état d'avancement de cette réforme globale. Les participants ont examiné les progrès de la formation des nouveaux enseignants et ont suivi de près la mise en œuvre effective du cadre de référence national de la qualité. Cette évaluation est essentielle pour ajuster la feuille de route et garantir que le CSET devienne, à terme, un véritable centre d'excellence.
La cérémonie d'ouverture s’est déroulée en présence du secrétaire général du ministère, M. Emmadi Taleb, aux côtés de plusieurs cadres du département et de partenaires internationaux, soulignant l'importance et la dimension stratégique de cet événement pour l'avenir de la formation professionnelle en Mauritanie.