Les tractations post-électorales vont bon train et les émissaires du gouvernement tentent coûte que coûte de «convaincre » les candidats récalcitrants à reconnaitre les résultats de l’élection présidentielle du 22 juin 2019.
Les parlementaires de l’opposition se disent préoccupés par les arrestations qui se poursuivent dans les rangs de l’opposition. Ils évoquent notamment celle du journaliste de la chaine de télévision el-Mourabitoune, membre du parti islamiste Tawassoul et vice-président de l’ONG SOS-esclaves. Les parlementaires exigent sa libération et dénoncent l’état de siège imposé aux Mauritaniens depuis la victoire contestée de Mohamed cheikh Ghazouani.
L’affaire de Mohamed Ould Mkheitir, blogeur arrêté en 2014, pour blasphème contre le prophète (PSL) pourrait connaitre un nouvel épilogue avec l’invitation faite lundi par le président sortant, Mohamed Ould Abdelaziz, aux imams de mosquées de « l’absoudre ».
Condamné en 2017 à deux ans de prisons et soixante milles ouguiyas anciennes, Ould Mkheitir était maintenu en prison. Les autorités prétextaient de sa sécurité.
La Mauritanie est pointée du doigt par la Coface (Compagnie française d'assurances pour le commerce extérieur) dans son dernier classement sur la sécurité des investissements sur le Continent africain comme une destination «fragile » en matière d’investissements.
Reporters Sans Frontières (RSF), organisation de défense de la liberté de la presse à travers le monde, invite les autorités mauritaniennes à mettre fin à «une campagne d’intimidation » qui s’est traduite par l’arrestation de deux (2) journalistes au cours des derniers jours, dans une déclaration rendue publique vendredi.
Les quatre candidats malheureux de la présidentielle ont affirmé leur disponibilité au dialogue pour sortir le pays de la crise consécutive au scrutin du 22 juin dernier.
Attendue comme un tournant démocratique en Mauritanie, grâce à une alternance dans un pays dont l’histoire est hantée par les coups d’Etat militaires et révolutions de palais, l’élection du 22 juin a débouché plutôt sur un climat politique délétère marqué par des arrestations arbitraires.
Les chefs d'État des pays membres de l'Union africaine se réunissent dimanche et lundi à Niamey pour un sommet principalement consacré à la Zone de libre-échange continentale (Zlec).
Plusieurs organisations, dont Reporters sans frontières (RSF) ont appelé ce vendredi à la libération d'un journaliste mauritanien interpellé mercredi, le jour du rétablissement du réseau internet mobile, interrompu à la suite de manifestations de contestation des résultats de l'élection présidentielle du 22 juin.
15 partis de l’opposition mauritanienne ont exprimé, ce jeudi 4 juillet, au cours d’un point de presse tenu au siège du parti Tawassoul, en présence des 4 candidats malheureux de la présidentielle, leur disponibilité au dialogue pour sortir le pays de la crise consécutive au scrutin du 22 juin dernier.