Le président mauritanien, Mohamed Ould Abdel Aziz, réitère sa ferme volonté de respecter la Constitution en ne briguant pas de 3e mandat en 2019, dans un entretien exclusif avec l’hebdomadaire panafricain «Jeune Afrique» paru ce lundi.
Le tribunal de Rosso dans la Wilaya du Tarazza a statué sur l’affaire contre le chef de la gendarmerie, Brahim Ould El-Kory, concernant la violation de la vie privée du sénateur Mohamed Ould Ghadda.
La Cour a jugé que les preuves étaient insuffisantes. La semaine dernière, le tribunal a annoncé que le dossier resterait sous étude et méditation en attendant le verdict du mercredi 14 février 2018.
Le Président Mohamed Ould Abdel Aziz avait promis une «Mauritanie nouvelle» au lendemain du référendum du 5 août. C’était d’ailleurs le justificatif principal de l’organisation de ce référendum qu’on avait voulu fondateur. Or que s’est-il passé depuis ? Rien ou presque.
Le chef de l’opposition démocratique en Mauritanie, El Hacen O. Mohamed a accusé mardi les autorités mauritaniennes d’entraves à la mission de son institution que lui garantit pourtant la constitution.
Il a précisé que le régime en place refuse toute rencontre entre le chef de l’opposition et le président de la république et le premier ministre pourtant prévu tous les trois mois.
"La question de participation ou de boycott ne se pose pas pour les prochaines élections. Il faut comprendre la nature des élections.
Les prochaines élections 2018-2019 détermineront l’avenir de la Mauritanie pour les prochaines cinq années", a précisé Mohamed Ould Mouloud, le président en exercice du Front National pour la Démocratie et l’Unité (FNDU), le plus grand rassemble de l’opposition mauritanienne.
Trois avocats français à la Cour d'appel de Paris, Mes Jean-Pierre Mignard, Pierre-Emmanuel Blardet Alexis Madelain, sont arrivés à Nouakchott afin de rencontrer leurs clients, sénateurs, journalistes et syndicalistes et dont le sénateur Ould Ghadda,toujours détenu.
Ils doivent rencontrer le juge d'instruction après avoir participé à une réunion de travail avec leurs confrères du barreau de Nouakchott.
Le G8 (collectif de l’opposition mauritanienne composé d’une coalition de partisp politiques, d’organisations de la société civile, de centrales syndicales et de personnalités indépendantes) dénonce « des violences policières, des arrestations et détentions arbitraires »dans une déclaration publiée vendredi.
Le 15 janvier 2018, IRA-Mauritanie a organisé à Nouakchott, une marche pacifique de protestation contre les arrestations et détentions arbitraires et contre l'impunité des crimes liés au passif humanitaire qui prolonge les souffrances des ayants droit, mères, veuves et orphelins.
Les autorités émiraties ont refoulé la famille du poète mauritanien, Abdellah Ould Bouna, a-t-on appris de source encore officieuse mercredi à Nouakchott.
Abdellahi Ould Bouna, extradé en décembre dernier et remis aux atorités mauritaniennes avait été incarcéré avant d'être déféré ce mardi pour "incitation à la prise d'assaut du palais présidentiel".