
Le Maroc a récemment mis en avant l'achèvement imminent de la route reliant Es-Semara à la frontière mauritanienne, un projet de 93 kilomètres qui a mobilisé un investissement de près de 50 millions de dirhams. Présentée comme un levier de développement régional et un atout pour la connectivité, cette infrastructure pose néanmoins une question centrale : à quoi servira-t-elle réellement à la Mauritanie ?